Faire carrière dans la protection rapprochée
Chez APR de France, nous sommes fiers de former la nouvelle élite française des gardes du corps. Mais que se passe-t-il une fois que nos stagiaires ont quitté notre école ? Comment se construit leur carrière ?
Faire carrière dans la protection rapprochée, ça ne se passe pas comme dans la Fonction publique ou l’Armée. Pas de voie tracée, pas de hiérarchie claire et pas de carrière définie. De fait, il n’y a généralement pas de revenu fixe tous les mois et une carrière tranquille qui vous mène gentiment jusqu’à la retraite. Il fallait choisir une autre vocation. Non pas que ce métier ne permette pas de gagner sa vie (et de gagner même très bien sa vie). Mais une carrière dans la protection rapprochée n’est pas un long fleuve tranquille.
Notre profession est historiquement née aux frontières de l’armée et du mercenariat
D’une certaine manière, il va falloir apprendre à « se vendre ». Se vendre aux entreprises de sécurité, mais surtout se vendre à son réseau. Cependant, se vendre ne veut pas dire racoler façon fille de joie. Cela signifie se bâtir une réputation reconnue dans les réseaux qui comptent, pour que les décideurs fassent appel à vos services naturellement – et sans publicité publique.
Oubliez les profils Facebook « mythos », les photos de tir à l’arme lourde et de séances de mordant avec votre cane corso. Votre crédibilité ne se bâtira pas par ces artifices faciles, d’autant plus que notre métier est plutôt féru de discrétion. De même, l’appât du gain ne doit pas non plus guider vos pas, car qui aurait confiance en un garde-du-corps qu’un simple chèque pourrait détourner de sa mission ? Ne vous vendez pas au plus offrant. L’adage de notre école « Ad justos protegendos » (« Pour protéger les Justes ») est un appel à bâtir sa carrière sur des missions éthiques et à faire de la protection rapprochée une profession résolument ancrée sur un code d’honneur solide.
Il faudra pourtant bien gagner sa vie.
Et le quotidien d’un jeune APR (Agent de Protection Rapprochée), c’est généralement la succession de CDD (Contrats à Durée Déterminée). Ceux-ci durent d’une journée à plusieurs mois. Les premiers contrats, on les décroche dès sa sortie d’école, si on a su se distinguer par son professionnalisme. C’est un savant mélange de savoir-faire technique et de savoir-être humain. Le savoir-être, c’est probablement là que se jouent les premières années de carrière. Être une personne de confiance, une personne de parole. Ce sont des qualités qu’aucune école ne peut enseigner – elles sont pourtant vitales dans notre profession.
Mais pour ceux qui ont déjà ce savoir-être, notre école apporte bien plus qu’une formation technique. En effet, chez APR de France, nous aidons nos stagiaires à bâtir leurs premiers réseaux. Nous leur mettons « le pied à l’étrier », en créant dès leur arrivée dans notre structure des interactions avec nos anciens stagiaires. Ce sont nos anciens, déjà bien intégrés dans les réseaux de la protection rapprochée, qui vous recommanderont, la prochaine fois qu’on leur demandera « tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui pourrait… ? ». Ce « tu ne connaîtrais pas quelqu’un ? » est un fondement de notre carrière, de notre revenu et de notre évolution au fil des ans…
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– Publié par EEPR (Yannick CAYET), le 02 Décembre 2015
Ecole Européenne de Protection Rapprochée , centre de formation d’excellence de garde du corps
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